Fragment-s est une série au nombre indéfini « d’entités autonomes ». La forme globale extérieure de chaque volume semble à la fois aléatoire et très façonnée. Tel des « morceaux découpés », ces sculptures textiles questionnent par leurs contours délimités, fermés. S’agit-il de territoires, d’éléments minéraux, végétaux, humains ou d’éléments d’une tout autre nature ?
Chaque Fragment-s contient des axes tracés, marqués, parfois interrompus ; tous donnent des directions fortes. Des points sont regroupés, accolés, serrés, ils forment une masse qui grouille, fourmille et prolifère. Pour certains Fragment-s, les points s’étirent, s’échappent, glissent, explosent… Ils semblent se propager sans contours, ni dessein. Parfois des lignes droites, régulières et pointillées apparaissent telle une trame, un réseau inévitable. Ces lignes semblent comme suspendues dans leur tracé. Sont-elles en train d’arriver ou de partir ? Sommes nous face à une propagation ou une fuite ?
Fragment-s parle d’instabilités, de mouvements, de déplacements… Tels des instants capturés, ces « environnements miniatures » se jouent d’une dualité entre quelque chose de contenu, maitrisé et quelque chose de pleinement vivant qui envahit, prolifère et dans son bouillonnement, tente de sortir du cadre, de raconter d’autres histoires.
Par la multitude de ses propositions faites telle une liste non exhaustive, la série offre une « cartographie des possibles », suggestive et poétique quasi infinie. Par son absence de repères, ses différentes échelles, Fragment-s fait des allers-retours allant d’un cadre sensoriel depuis l’individu, son intimité, son intérieur; à la géographie d’un cadre plus global, extérieur, telle une étendue, territoire d’un lieu commun.
Dans ses histoires fictives racontées au fil doré, symbolisant quelque chose de précieux qui chercherait à se rendre visible, Fragment-s agit tel des traces, des témoignages d’un âge passé ou telles des propositions futures où chaque entité serait comme un alphabet, un élément en devenir d’un langage qui permettrait de lire autrement notre monde. Fragment-s convoquent notre imaginaire, notre inconscient. Il est un support d’évasion et il nous invite à voyager entre « endroit », premières apparences d’une vision extérieure et « envers », lecture plus inconsciente et intérieure qui interroge le sens de toute chose. L’occasion de (re)définir de nouvelles utopies ?
Chaque Fragment-s contient des axes tracés, marqués, parfois interrompus ; tous donnent des directions fortes. Des points sont regroupés, accolés, serrés, ils forment une masse qui grouille, fourmille et prolifère. Pour certains Fragment-s, les points s’étirent, s’échappent, glissent, explosent… Ils semblent se propager sans contours, ni dessein. Parfois des lignes droites, régulières et pointillées apparaissent telle une trame, un réseau inévitable. Ces lignes semblent comme suspendues dans leur tracé. Sont-elles en train d’arriver ou de partir ? Sommes nous face à une propagation ou une fuite ?
Fragment-s parle d’instabilités, de mouvements, de déplacements… Tels des instants capturés, ces « environnements miniatures » se jouent d’une dualité entre quelque chose de contenu, maitrisé et quelque chose de pleinement vivant qui envahit, prolifère et dans son bouillonnement, tente de sortir du cadre, de raconter d’autres histoires.
Par la multitude de ses propositions faites telle une liste non exhaustive, la série offre une « cartographie des possibles », suggestive et poétique quasi infinie. Par son absence de repères, ses différentes échelles, Fragment-s fait des allers-retours allant d’un cadre sensoriel depuis l’individu, son intimité, son intérieur; à la géographie d’un cadre plus global, extérieur, telle une étendue, territoire d’un lieu commun.
Dans ses histoires fictives racontées au fil doré, symbolisant quelque chose de précieux qui chercherait à se rendre visible, Fragment-s agit tel des traces, des témoignages d’un âge passé ou telles des propositions futures où chaque entité serait comme un alphabet, un élément en devenir d’un langage qui permettrait de lire autrement notre monde. Fragment-s convoquent notre imaginaire, notre inconscient. Il est un support d’évasion et il nous invite à voyager entre « endroit », premières apparences d’une vision extérieure et « envers », lecture plus inconsciente et intérieure qui interroge le sens de toute chose. L’occasion de (re)définir de nouvelles utopies ?
MUTATIONEM NAUTA & INSECTUM
Mutationem – Nauta et Mutationem – Insectum sont deux séries d’animaux (marins et insectes) qui se seraient transformés, modifiés au cours du temps. Il est alors question d’évolution, d’un rapport au temps et à notre environnement. Le spectateur est invité à s’interroger sur les causes et les conséquences de ces transformations-mutations : s’agirait-il d’un dérèglement de la nature ? d’une mutation avancée ?
Aucun indice… ni positif ni négatif n’est donné. S’agit-il de scénarios proposés tels des utopies ? un rêve ? une mythologie contemporaine ?
Ces animaux sont présentés au centre, comme épinglés sur des tambours de broderie. Multipliés et juxtaposés, ils forment un ensemble qui n’est pas sans rappeler les cabinets de curiosité. Telle une collection fictive, elle pourrait être assimilée à une collection dite « biologique ». Les animaux ici rassemblés partagent un même aspect : ils sont issus du même milieu, le monde marin ou le monde terrestre. Cet ensemble joue d’une dualité entre la technique « figée » de la broderie, telle une capture du temps; et entre l’instantanéité d’une nature en perpétuelle évolution-mutation. Toutefois quelque chose semble s’échapper, se dissoudre, glisser, se disperser…. Comme si tout restait encore possible, tel un témoin fictif du temps qui passe, cette collection sensorielle, voire émotionnelle, permet de garder en mémoire les interactions qui existent entre l’homme et l’environnement.
Que ce soit par le fil ou le fond doré, la couleur souligne la préciosité de cette nature et met aussi en évidence un monde invisible qui chercherait à alerter, se rendre visible, tel un signe. Le fond coloré et flou agit à la fois comme un reflet d’un monde marin brouillé ? souillé ? Les utopies sont-elles toujours tangibles ?
Aucun indice… ni positif ni négatif n’est donné. S’agit-il de scénarios proposés tels des utopies ? un rêve ? une mythologie contemporaine ?
Ces animaux sont présentés au centre, comme épinglés sur des tambours de broderie. Multipliés et juxtaposés, ils forment un ensemble qui n’est pas sans rappeler les cabinets de curiosité. Telle une collection fictive, elle pourrait être assimilée à une collection dite « biologique ». Les animaux ici rassemblés partagent un même aspect : ils sont issus du même milieu, le monde marin ou le monde terrestre. Cet ensemble joue d’une dualité entre la technique « figée » de la broderie, telle une capture du temps; et entre l’instantanéité d’une nature en perpétuelle évolution-mutation. Toutefois quelque chose semble s’échapper, se dissoudre, glisser, se disperser…. Comme si tout restait encore possible, tel un témoin fictif du temps qui passe, cette collection sensorielle, voire émotionnelle, permet de garder en mémoire les interactions qui existent entre l’homme et l’environnement.
Que ce soit par le fil ou le fond doré, la couleur souligne la préciosité de cette nature et met aussi en évidence un monde invisible qui chercherait à alerter, se rendre visible, tel un signe. Le fond coloré et flou agit à la fois comme un reflet d’un monde marin brouillé ? souillé ? Les utopies sont-elles toujours tangibles ?